Un petit tour en Bmw G650 g !
Un petit tour en Bmw G650 g !
Salut à tous !
Et bien même si cette petite BM ne ressemble en rien à notre NC préférée, elle n'en cache pas moins quelques caractérisques mécaniques similaires ; puissance, couple et vitesse de rotation du moteur ! Mais parfois d'autres facteurs déterminent les choix. Alors en route !
Coude droit posé sur le comptoir du concessionnaire depuis plus d’un quart d’heure, je contemple la lente métamorphose de la gamme BM. Tant en termes de look que de moteur.
Monsieur, on s’occupe de vous ? Oui, on s’inoccupe de moi ?!
La bête exposée en "situation" dans un décor saharien aussi vaste que le dernier bac à sable rencontré par un bambin doit pour mon exercice personnel jouer du désensablage. Comment vont ‘ils s’y prendre ? J’espionne.
Voilà, c’est fait, ou presque ! Exit les hypothétiques serpents et autres scorpions. Exit aussi le trousseau de clefs indispensable au commencement de l’aventure. Au commencement de quelque chose tout au moins ! Spectateur de nombreuses déambulations (quelle circulation désespérément humaine) j’entends tout de même un mono s’ébranler. Enfin ! Enfin presque, puisque ce modèle possède comme options ; ABS, béquille centrale et réservoir vide !! PFFF, je … m’impassionne !
Préférant diriger les opérations je propose de rejoindre rapidement le puits de forage le plus proche. Et ceci, sans omettre de dégager la moto garée maintenant sur un parking encombré. Les commandes sont basiques, m’informe t-on ! Basiques certes, mais pas aussi rudimentaires que le service !!! J’hallucinationne !!
La G 650 GS n’est pas récente. Je reconnais moteur, cadre et éléments de suspensions du modèle antérieur à 2011. Sa nouveauté s’exprime dans un lifting toutefois réussi. Les plastiques sont de bonne facture et bien ajustés. Le tableau de bord moderne est complet sauf l’oubli de la jauge de carburant. Mesquin ! Le faux réservoir assez volumineux me change de la gourde posée sur mon ancien FX, ma référence mono. Guidon large, repose-pieds bien placés, je me retrouve rapidement à l’aise assis sur une selle toutefois un peu ferme.
On va faire le plein … ou presque ! Equipée d’un réservoir central avec accès sur un côté arrière, impossible dans ce cas de verser sans descendre de la moto.
C’est parti. Le moteur maintenant aussi chaud que le bonhomme émet ce son caractéristique des monos. Chez Bm il semble moins mélodieux, plus sec et métallique et surtout sans stéréo. La double sortie d’échappement n’est qu’un leurre mais surtout un poids supplémentaire inutile sur une mob pesant déjà 192 kg. De plus, la parfaite maîtrise de l’injection anéantit les p’tits coups d’pets si joyeux à la décélération. Une joyeuse mélodie généralement offerte par ce type de moteur !
Je dois rapidement sortir de la ville afin d’exploiter au mieux les 48 petits CV de cette BM. En ville la maniabilité est celle du vélo, la souplesse convenable malgré le premier rapport de boite un peu rugueux pourtant si souvent sollicité sur cette mécanique. Je sors de l’agglomération par la droite donc … je klaxonne . Vite une petite route de campagne à gauche, et hop … je klaxonne ! Avoir placé l’avertisseur dans l’exact prolongement du pouce ne pouvait donner autre résultat. Une solution aussi efficace que discrète m’apparaît ; l’abstention. Efficacité : 100 % !!
La route s’offre à moi et les quelques courbes prises à vive allure mettent en évidence une bonne stabilité générale. La G garde sa trajectoire et n’oscille pas en cas de changement de cap. Une rigueur digne des roadsters actuels. Un amortissement bien maitrisé au détriment du confort mais réglable pour l’arrière via une molette très accessible. De plus la bonne vivacité du moteur et la monte de pneumatiques plus généreux sont une inévitable invitation à l’attaque. Néanmoins, les 10 cv supplémentaires comparés à ceux de mon ancienne Honda semblent se noyer un peu dans la masse des 192kg. Dommage !
A droite une nationale dégagée. Yes ! Je tourne, je kl … Oups, j’infractionne. GAZZZZZZZZZZZZZZ !
Si le mono donne généralement le maximum entre 3500 et 5500, celui qui vibre aujourd’hui pour mon plaisir étonne par son allonge. Un peu anémique il se libère à 4000 tr/mn pour s’exprimer sans faille jusqu’au rupteur vers 6500 ! Ce qui lui donne une bonne santé plus haut dans les tours. J’aborde un rond point, le freinage reste correct malgré le peu de mordant de l’unique disque avant. Pifpafer cette infrastructure est un régal. J’érectionne !
A fond en sortie de virage, l’avant se déleste, le guidage perd de sa précision mais sans excès. Le passage des 5 vitesses à la volée m’amène rapidement au 120 km/h. Je suis à nouveau étonné par la régularité de ce moteur vers 4000 tr/mn mais surtout ses vibrations contenues. Avec le petit saut vent efficace, rouler tranquille sur une nationale semble parfaitement réalisable même sur de longues distances. J’affectionne !
Retour rapide au paddock. Je jette l’engin là où je l’ai trouvé. Rentre dans l’espoir d’obtenir quelques informations. Impossible, y’a plus personne. Plus tard on me propose un café. Ne souhaitant pas me retrouver dans l’épicerie la plus proche à la recherche du probable sucre manquant … j’abandonne !
Heureux tout de même d’avoir goûté à cette petite BMW adaptée à une utilisation polyvalente sauf autoroute. Une ludique alternative afin de conserver l'intégralité de ses points ... G, bien entendu ! Déjà bien née, à la bonne réputation de robustesse, elle offre toujours de bonnes prestations dans sa catégorie tant en matière de comportement que de look aujourd’hui. Moins exclusive que la KTM 690, bien menée elle aussi peut prétendre sans complexe élever au rang de pachydermes bon nombre de cylindrées supérieures dès que route voudra se froisser.
Affichée 7500 E, vendue 6500 E et replacée dans un contexte concurrentiel, je l’imagine à 5500 E.
Bien évidemment pour BMW … JE DERAISONNE !!!!!
Bonne route à vous.
Jéjé
Et bien même si cette petite BM ne ressemble en rien à notre NC préférée, elle n'en cache pas moins quelques caractérisques mécaniques similaires ; puissance, couple et vitesse de rotation du moteur ! Mais parfois d'autres facteurs déterminent les choix. Alors en route !
Coude droit posé sur le comptoir du concessionnaire depuis plus d’un quart d’heure, je contemple la lente métamorphose de la gamme BM. Tant en termes de look que de moteur.
Monsieur, on s’occupe de vous ? Oui, on s’inoccupe de moi ?!
La bête exposée en "situation" dans un décor saharien aussi vaste que le dernier bac à sable rencontré par un bambin doit pour mon exercice personnel jouer du désensablage. Comment vont ‘ils s’y prendre ? J’espionne.
Voilà, c’est fait, ou presque ! Exit les hypothétiques serpents et autres scorpions. Exit aussi le trousseau de clefs indispensable au commencement de l’aventure. Au commencement de quelque chose tout au moins ! Spectateur de nombreuses déambulations (quelle circulation désespérément humaine) j’entends tout de même un mono s’ébranler. Enfin ! Enfin presque, puisque ce modèle possède comme options ; ABS, béquille centrale et réservoir vide !! PFFF, je … m’impassionne !
Préférant diriger les opérations je propose de rejoindre rapidement le puits de forage le plus proche. Et ceci, sans omettre de dégager la moto garée maintenant sur un parking encombré. Les commandes sont basiques, m’informe t-on ! Basiques certes, mais pas aussi rudimentaires que le service !!! J’hallucinationne !!
La G 650 GS n’est pas récente. Je reconnais moteur, cadre et éléments de suspensions du modèle antérieur à 2011. Sa nouveauté s’exprime dans un lifting toutefois réussi. Les plastiques sont de bonne facture et bien ajustés. Le tableau de bord moderne est complet sauf l’oubli de la jauge de carburant. Mesquin ! Le faux réservoir assez volumineux me change de la gourde posée sur mon ancien FX, ma référence mono. Guidon large, repose-pieds bien placés, je me retrouve rapidement à l’aise assis sur une selle toutefois un peu ferme.
On va faire le plein … ou presque ! Equipée d’un réservoir central avec accès sur un côté arrière, impossible dans ce cas de verser sans descendre de la moto.
C’est parti. Le moteur maintenant aussi chaud que le bonhomme émet ce son caractéristique des monos. Chez Bm il semble moins mélodieux, plus sec et métallique et surtout sans stéréo. La double sortie d’échappement n’est qu’un leurre mais surtout un poids supplémentaire inutile sur une mob pesant déjà 192 kg. De plus, la parfaite maîtrise de l’injection anéantit les p’tits coups d’pets si joyeux à la décélération. Une joyeuse mélodie généralement offerte par ce type de moteur !
Je dois rapidement sortir de la ville afin d’exploiter au mieux les 48 petits CV de cette BM. En ville la maniabilité est celle du vélo, la souplesse convenable malgré le premier rapport de boite un peu rugueux pourtant si souvent sollicité sur cette mécanique. Je sors de l’agglomération par la droite donc … je klaxonne . Vite une petite route de campagne à gauche, et hop … je klaxonne ! Avoir placé l’avertisseur dans l’exact prolongement du pouce ne pouvait donner autre résultat. Une solution aussi efficace que discrète m’apparaît ; l’abstention. Efficacité : 100 % !!
La route s’offre à moi et les quelques courbes prises à vive allure mettent en évidence une bonne stabilité générale. La G garde sa trajectoire et n’oscille pas en cas de changement de cap. Une rigueur digne des roadsters actuels. Un amortissement bien maitrisé au détriment du confort mais réglable pour l’arrière via une molette très accessible. De plus la bonne vivacité du moteur et la monte de pneumatiques plus généreux sont une inévitable invitation à l’attaque. Néanmoins, les 10 cv supplémentaires comparés à ceux de mon ancienne Honda semblent se noyer un peu dans la masse des 192kg. Dommage !
A droite une nationale dégagée. Yes ! Je tourne, je kl … Oups, j’infractionne. GAZZZZZZZZZZZZZZ !
Si le mono donne généralement le maximum entre 3500 et 5500, celui qui vibre aujourd’hui pour mon plaisir étonne par son allonge. Un peu anémique il se libère à 4000 tr/mn pour s’exprimer sans faille jusqu’au rupteur vers 6500 ! Ce qui lui donne une bonne santé plus haut dans les tours. J’aborde un rond point, le freinage reste correct malgré le peu de mordant de l’unique disque avant. Pifpafer cette infrastructure est un régal. J’érectionne !
A fond en sortie de virage, l’avant se déleste, le guidage perd de sa précision mais sans excès. Le passage des 5 vitesses à la volée m’amène rapidement au 120 km/h. Je suis à nouveau étonné par la régularité de ce moteur vers 4000 tr/mn mais surtout ses vibrations contenues. Avec le petit saut vent efficace, rouler tranquille sur une nationale semble parfaitement réalisable même sur de longues distances. J’affectionne !
Retour rapide au paddock. Je jette l’engin là où je l’ai trouvé. Rentre dans l’espoir d’obtenir quelques informations. Impossible, y’a plus personne. Plus tard on me propose un café. Ne souhaitant pas me retrouver dans l’épicerie la plus proche à la recherche du probable sucre manquant … j’abandonne !
Heureux tout de même d’avoir goûté à cette petite BMW adaptée à une utilisation polyvalente sauf autoroute. Une ludique alternative afin de conserver l'intégralité de ses points ... G, bien entendu ! Déjà bien née, à la bonne réputation de robustesse, elle offre toujours de bonnes prestations dans sa catégorie tant en matière de comportement que de look aujourd’hui. Moins exclusive que la KTM 690, bien menée elle aussi peut prétendre sans complexe élever au rang de pachydermes bon nombre de cylindrées supérieures dès que route voudra se froisser.
Affichée 7500 E, vendue 6500 E et replacée dans un contexte concurrentiel, je l’imagine à 5500 E.
Bien évidemment pour BMW … JE DERAISONNE !!!!!
Bonne route à vous.
Jéjé
Modifié en dernier par Jéjé le mar. 23 avr. 2013 14:15, modifié 1 fois.
Re: Un petit tour en Bmw G650 g !
Très sympa ton CR.
J'ai hésité entre cette G650 et la NC7, mais pas très longtemps en regard du rapport qualité / prix et coût / prestation.
En plus pour l'anecdote, j'ai fais mon étude en Septembre 2012. Début 2013, j'ai un coup de fil du vendeur BMW qui me demande si je voulais faire un essai et qu'il avait du stock à un bon prix ! Ben non, j'avais déjà fini le rodage de mon NC7X
J'ai hésité entre cette G650 et la NC7, mais pas très longtemps en regard du rapport qualité / prix et coût / prestation.
En plus pour l'anecdote, j'ai fais mon étude en Septembre 2012. Début 2013, j'ai un coup de fil du vendeur BMW qui me demande si je voulais faire un essai et qu'il avait du stock à un bon prix ! Ben non, j'avais déjà fini le rodage de mon NC7X
Re: Un petit tour en Bmw G650 g !
Tout pareil !
Quelle désagréable sensation de se trouver transparent au milieu d'une concession !
Comme la NC j'aime bien cette moto. Mais encore plus l'accueil Honda distant de 3 petits kms de mon domicile !
Quelle désagréable sensation de se trouver transparent au milieu d'une concession !
Comme la NC j'aime bien cette moto. Mais encore plus l'accueil Honda distant de 3 petits kms de mon domicile !
- roger64
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- Enregistré le : dim. 31 mars 2013 17:09
- Localisation : flémalle haute-belgique
Re: Un petit tour en Bmw G650 g !
moi je serait déraisonnable je prendrait une 1200gs ou rt en occase off course............
- herve.pilot
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Re: Un petit tour en Bmw G650 g !
C'est vrai que le 1200 GS, ben y m'botte bien moi. Le 1200 RT aussi j'aime bien.roger64 a écrit :moi je serait déraisonnable je prendrait une 1200gs ou rt en occase off course............
Re: Un petit tour en Bmw G650 g !
Le souci avec le 1200 GS, c'est qu'il faut des échasses pour monter dessus. Il faut au moins mesurer 1,80 m pour être confortable avec cet engin.
Mais vu le nombre que l'on croise sur les routes, c'est qu'il doit être sacrément efficace l'animal.
Mais vu le nombre que l'on croise sur les routes, c'est qu'il doit être sacrément efficace l'animal.
- roger64
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Re: Un petit tour en Bmw G650 g !
chez bm tu as l'option selle basse, c'était aussi mon appréhensionGday a écrit :Le souci avec le 1200 GS, c'est qu'il faut des échasses pour monter dessus. Il faut au moins mesurer 1,80 m pour être confortable avec cet engin.
Mais vu le nombre que l'on croise sur les routes, c'est qu'il doit être sacrément efficace l'animal.